Formation permis bateau
Site Internet de formation mit gratuitement à disposition par
Dominique Brun,
à la condition qu'il ne soit pas copié,
même partiellement ou utilisé à des fins lucratives.
Dés 2025 je peux proposer des formations au permis ou de perfectionnement sur votre propre bateau moteur et des cours voile sur Surprise (Riviera)
Si un vol en parapente biplace vous intéresse,
Exécution des examens pratiques de conducteurs de bateaux
Exposé sur l’Ordonnance sur la navigation intérieure (ONI)
et les directives 120
entrée en vigueur le 28 octobre 1994
-
L’examen a pour but d’établir si le candidat est capable de conduire un bateau de manière sûre, conformément aux règles de la circulation et de la signalisation. (art 88 al 1 ONI)
-
Par conditions atmosphériques normales, les manœuvres ne pourront être répétées qu’une seule fois. (dir 120 IV)
-
L‘examen pratique a lieu sur un bateau de la catégorie ss pour laquelle le candidat veut obtenir le permis. (art 88 al 2 ONI)
-
L‘examen pratique ne peut avoir lieu que lorsque l‘épreuve théorique a été réussie.(art 88 al 4 ONI)
L‘examen n‘est pas à exécuter, si
-
Le candidat n‘est pas capable de conduire (médicaments, alcool, drogue, etc.).
-
Le permis de navigation n‘est pas valable
-
Le bateau n‘est pas conforme aux prescriptions (sur les bateaux à moteur et les bateaux à voile motorisés, la barre et les diverses commandes doivent pouvoir être actionnées depuis le poste de pilotage).
-
L‘équipement prescrit n‘est pas complet
-
La visibilité n‘est pas suffisante
-
La température est en dessous de 0° et s‘il y a danger de givrage
-
Les feux d‘avis de tempête clignotent sur la position avis de tempête (excepté sur des parties de canaux)
Interruption par la faute du candidat
L‘examen doit être interrompu = échec
-
Si, par son comportement, le candidat a mis gravement en danger d‘autres usagers ou si une telle situation n‘a pu être évitée que par l‘intervention de l‘expert.
-
Si la mise en danger se concrétise (dégâts, blessé)
-
En cas de comportement sans égards.
-
En cas d‘indisposition du candidat.
-
Lorsque le candidat le demande.
Interruption sans faute du candidat
-
L‘examen sera interrompu lorsqu‘on ne peut raisonnablement demander au candidat de poursuivre la route malgré l‘événement survenu (par exemple; accident sans faute, influences météorologiques, défectuosité du bateau etc.).
-
L‘examen commencé sera déclaré réussi, lorsqu‘il aura duré 80% au moins du temps prévu et que toutes les matières requises auront été traitées.
Si l‘examen doit être déclaré comme non réussi, il ne compte pas et peut être répété au plus vite.
Programme d‘examen de la catégorie A
Connaissance des caractéristiques générales du bateau utilisé pour l‘examen
-
Où se trouve t-il ?
-
Savoir où sont les instruments et les commandes
Amarrer le bateau à un taquet, à une bite, à un anneau ou à un pilotis
-
Le bateau doit être arrêté avant l‘amarrage.
-
Le candidat peut choisir entre plusieurs nœuds pour amarrer le bateau.
-
Si le bateau reste amarré plus longtemps, des pare-battages et des gardes montantes à l‘avant et à l‘arrière doivent être placés.
-
Quand le bateau est assuré, on peut arrêter le moteur.
Connaissance de 4 nœuds marins
Connaissance des vents et de leurs dangers.
La bise: courant de secteur nord, il souffle plus fort et plus souvent que ceux du secteur sud. On l'observe surtout en hiver et au printemps. La bise souffle en rafales, par périodes qui peuvent atteindre 15 jours consécutifs. Le relief fait que ce vent du nord tourne au nord-est-sud-ouest sur le Grand Lac et le Petit Lac. Dans le Haut Lac, quand elle descend le vallon de la Veveyse, elle pivote et faiblit en remontant en direction de la plaine du Rhône. Sa vitesse moyenne est généralement modérée, de 10 à 15 km/h, mais elle peut atteindre des pointes de 120 km/h. Un maximum de 140 km/h a été mesuré à Genève. La bise et un vent de beau temps, sec et froid. Son arrivée peut être précédé par un caractéristique encapuchonnement nuageux des Préalpes savoyardes. La bise est due à la présence d'un anticyclone sur le nord-ouest et le nord de l'Europe, associé à des pressions plus basses sur les régions méridionales. Dans le cas d'un cyclone actif sur la Sardaigne et le golf de Gênes, il arrive que le courant froid soit surmonté au-dessus de 2000m par un vent tiède est humide, de sens contraire, qui assombrit le ciel et provoque, sur le Léman, d'abondantes précipitations, pluvieuse ou neigeuse, c'est la bise noir. Si la météo annonce une forte bise, on évitera de prévoir une navigation en direction de la côte française, au risque de ne pouvoir remonter contre le vent et les vagues quand les vents seront établis.
Le vent: est à l'opposé de la bise, courant de secteur sud à ouest. Il est provoqué par le passage d'une dépression atlantique sur l'Europe. Il apporte un temps nuageux, doux et pluvieux. Il est responsable des précipitations les plus abondantes. Le vent souffle sur l'ensemble du lac, avec force, lorsque les perturbations sont très actives. Il atteint alors 55 à 90 km/h ce qui correspond au grand frais et à la tempête de l'echelle de la marine. Pendant l'été, à l'avant d'une dépression océanique, on observe, dans un ciel sans nuage, un souffle sec et chaud, le vent blanc, qui hâte la maturation des blés, d`où son surnom de meura bliâ en patois vaudois.
Le joran: il souffle du Jura sur la moité occidentale du lac. En règle générale, il est dû, surtout en hiver, à l'arrivée d'un front froid du secteur ouest à nord-ouest repoussant les masses d'air tièdes, ou encore en été, à la formation d'un orage sur le massif jurassien. Il tombe alors, du revers abrupte surplombant le Petit lac et la côte vaudoise, jusqu'à Morges. Le joran d'orage est le vent lémanique le plus imprévisible, survenant en brefs et très violent coups de tabac, redoutés par les navigateurs.
La vaudaire: arrive sur le Haut Lac et le Grand Lac par le Valais pour venir frapper la côte vaudoise.Quand elle est régulière elle peut atteindre 55km/h et dépasse rarement Ouchy et Morges. La vaudaire d'orage peut ce produire 6 à 7 fois par année, elle est provoquée lorsqu'un courant d'altitude, venu du sud-ouest, provoque le passage d'une forte perturbation de la Savoie au pays de Vaud. Les cumulo-nimbus de pluie descendent alors sur le bas Valais et s'écoulent brutalement sur le lac. La vaudaire survient brusquement et surprend les bateaux par de hautes lames qui se déchaînent durant une demi-heure à deux ou trois heures. Elle est reconnaisable quand elle pénètre sur le plan d'eau depuis le Valais en provoquant une typique barre d'écume avançant sur toute la largeur du Haut Lac. La violence de ce vent a réussi à détruire le premier port de la Pichette en avril 1987. Une autre vaudaire est la branche régionale d'un vent alpin caractéristique, le foehn. Deux fois plus fréquente que la vaudaire d'orage, c'est un vent très chaud et sec dans un ciel limpide, d'un bleu intense.
Le bornan: vent d'orage, descendant par rafales et avec grande violence des montagnes de l'arrière-pays savoyard. Ses effets hautement néfastes se font surtout sentir entre Rolle et Lutry. Terreur des navigateurs, ce vent d'orage qui peut monter jusqu'à 140 km/h et ainsi atteindre le seuil de l'ouragan est très soudain surtout dans les jours de grandes chaleur. Il tombe sur le Léman dans le sens sud-nord.
Préparation du bateau pour naviguer
-
Ventiler et ouvrir le compartiment moteur pour les bateaux utilisant un combustible volatile
-
Mettre en marche le moteur avant de larguer les amarres.
Manœuvre d’ancrage
-
Dans la mesure du possible le mouillage devrait être abrité du vent et de la houle
-
Il doit se situer à une distance suffisante des autres bateaux et de la rive
-
Vérifier que l’ancre, la chaîne ou le cordage soient parés (verrouillés) est parfaitement amarrés aux deux bouts.
-
Sonder la profondeur d’eau (par ex. avec l’ancre)
-
La longueur de l’amarrage doit être de 3 à 5 fois la profondeur d’eau (selon le vent)
-
Tester la tenue (par ex. avec la marche arrière)
Homme à l'eau
-
La manoeuvre de repêchage doit se faire sans danger pour le naufragé, aussi rapidement que possible (max.1 minute), par la voie la plus courte avec une approche en marche avant et en tenant compte du vent.
-
Pendant le repêchage proprement dit, le bateau doit être stabilisé, contact du moteur coupé.
-
Durant toute cette action, la personne à secourir sera observée.
-
Exception: sur les eaux courantes, le contact du moteur ne sera pas coupé
Chute en naviguant vent arrière :
Chute en naviguant :
Approches
Lutte contre l‘incendie
-
Intervenir avec un extincteur ou tout autre moyen approprié se trouvant à bord
-
Suivant l‘origine du sinistre, couper l‘arrivée du carburant
-
Autant que possible laisser tourner le moteur
-
Faire les signaux de détresse et demander du secours
-
Orienter et rassurer les accompagnants
-
Donner les instructions en conséquence
Voie d‘eau
-
Mettre les installations d‘épuisement en marche
-
Aveugler la voie d‘eau
-
Revêtir les engins de sauvetage
-
Se diriger vers le port ou la rive la plus proche
-
Faire les signaux de détresse et demander du secours
-
Orienter et rassurer les accompagnants
-
Donner les instructions en conséquence
Manoeuvres
-
Départ et accostage tribord et bâbord, en marche avant et en marche arrière
Le bateau doit être stabilisé. Il doit se trouver parallèlement au lieu d‘amarrage. -
Mise en place du bateau en marche avant et en marche arrière (p. ex. entre des bateaux amarrés à une estacade ou à un quai).
Le bateau doit être stabilisé parallèlement à la place d‘amarrage et en son milieu.
Pendant la manœuvre d‘entrée et de sortie de la place d‘amarrage, ne pas toucher le débarcadère, ni les piquets ou les bateaux.
Détails des manœuvres
Nota bene : En plus des mouvements décrits dans les exemples suivants, les corrections complémentaires nécessaires à l’alignement et à la stabilisation du bateau sont acceptées.
Cliquez sur les liens ci-dessous pour visionner les animations.
Demi-tour
Accostages
-
en avant
-
en arrière
Mises en place entre deux bateaux
-
en avant
-
en arrière
-
avec pilotis
Navigation en général
-
Navigation à la sortie du port ou de toute autre installation similaire (- 300m = 10 km/h)
-
Naviguer sous différentes allures avec changements de direction (observation)
-
Naviguer avec possibilité de dépassement et croisement
-
Naviguer en fonction de points de repère, en direction d‘un point donné ou des 4 points cardinaux
-
Mesures en cas d'avaries et de collisions
-
Panne moteur
-
Entrée d'eau, assécher le bateau
-
Evaluation de la météorologie et des éventuelles mesures à prendre
Divers
La manoeuvre d‘ancrage peut se faire théoriquement
Sur les eaux courantes:
-
Avant le départ, l‘ancre sera à poste à la proue du bateau
-
Homme à l‘eau: le contact du moteur ne sera pas coupé
Appréciation de l‘examen
Évaluation
Pour prendre sa décision, l‘expert fait une appréciation générale de la prestation du candidat en tenant compte de la météo (vent, vagues) du niveau de formation (fautes) et du degré de difficulté des manoeuvres.
Les fautes
Afin d‘arriver à une évaluation aussi uniforme que possible, les fautes ont été réparties en:
Fautes graves, comprennent des fautes qui suffisent à motiver une décision négative
-
Inobservation grave des règles de route élémentaires
-
Mis en danger de personnes (p. ex. repêchage de l‘homme à l‘eau de façon trop lente; en arrivant directement sur lui, trop près avec une vitesse enclenchée)
-
Causer des dommages à un tiers, à un bateau ou à toute autre installation
-
Collision grave (ponton, bateau etc.)
-
Violation du droit de priorité envers un autre bateau
-
Manque d‘égard envers les autres usagers
-
Inobservation des règles de vitesse
-
Intervention d‘urgence de l‘expert
Fautes de gravité moyenne comprenant les fautes qui motivent une décision négative lorsqu‘ elles se répètent.
-
Maniement incorrect de la barre et du levier de l‘inverseur de marche (p. ex. en inversant la position du moteur)
-
Utiliser trop de gaz lors des manoeuvres
-
Ne pas regarder vers l‘arrière, avant de changer de direction
-
Échouer sur des hauts-fonds
-
Matelotage insuffisant
Répétition de l‘examen
(Art. 89 al. 2 l‘ONI)
L‘examen pratique peut être répété après un délai d‘un mois au plus tôt.
Examen hors canton
Sur demande fondée et avec le consentement de l‘autorité cantonale compétente définie à l‘article 84, 2ème alinéa l‘examen peut être effectué dans un autre canton (Art. 86 al. 2)
Examen théorique
Une nouvelle épreuve théorique est exigée lorsque le candidat ne subit pas l‘examen pratique dans les 18 mois qui suivent la réussite de l‘épreuve théorique. ( Art. 87 al. 2 )
Ce délai peut être prolongé de six mois si son expiration est annoncée et si l‘examen pratique ne peut avoir lieu qu‘à une date ultérieure .
FIN
animations copyright © Dominique Brun 2010-2022